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Débat

Guérini, le camarade « malfaiteur »

L’opinion de Bruno Jeudy
Nicolas Sarkozy peut leur dire merci. À huit mois de la présidentielle, les socialistes n’en finissent pas d’offrir sur un plateau des cadeaux au chef de l’État. Après les frasques de DSK, pulvérisé par les soupçons de viol dans une chambre d’hôtel à New York, voilà un dignitaire du PS marseillais mis en examen pour association de malfaiteurs. On n’arrête pas le progrès. Finies les affaires politico- financières. Place à l’argent sale. Une accusation difficilement défendable. Plus qu’un boulet, Jean-Noël Guérini est devenu le camarade « malfaiteur » dont plus personne ne veut entendre parler rue de Solférino. Il fallait entendre les réactions des candidats à la primaire. Martine Aubry « ne connaît rien à l’affaire » ; François Hollande ne se souvient pas avoir été accueilli à Marseille par Guérini. Même amnésie chez Ségolène Royal, habituellement si prompte à dénoncer « ce régime glauque et corrompu ». Seul Arnaud Montebourg échappe à cette hypocrisie générale puisqu’il est le seul socialiste à avoir dénoncé le « système Guérini ».

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