par Éric Mandonnet
Jean-Pierre Raffarin est, parmi les politiques, l’un de ceux qui a le mieux géré sa communication, notamment lorsqu’il était à Matignon. Il dénonce aujourd’hui une communication politique qui dévoile son caractère préfabriqué au détriment de la sincérité et de la vérité.
Au vingt heures de TF1, le 18 septembre, Dominique Strauss-Kahn a-t-il tué la communication politique ?
Il a tué le vingt heures, le show du vingt heures. La communication politique, aujourd’hui, à l’heure d’Internet et de l’accumulation des images, a besoin de sobriété. Le vingt heures était déjà menacé, avant cet épisode, dans sa toute- puissance. La question de la sincérité est désormais devenue dominante, alors qu’elle était jusqu’à présent toujours en arrière-plan. Elle sort de l’inconscient du téléspectateur pour se transformer en paramètre clé d’une intervention.
Débat
"Le match entre compétence et sincérité est fini. Désormais la sincérité, devenue la question dominante, est un préalable"
5 octobre 2011