Par Brice Teinturier
Malgré une forte dépression post-primaire, François Hollande reste le favori des sondages. Face à ces chiffres, Nicolas Sarkozy a cinq mois pour convaincre. Ses forces et ses faiblesses, analysées par le directeur général d’Ipsos.
L’arithmétique reste mauvaise. La dynamique est bonne. Tel est, à cinq mois du 1er tour, le constat que l’on peut faire de la situation du président de la République.
Que ce soit en popularité ou en intentions de vote, la situation de Nicolas Sarkozy dans l’opinion est aujourd’hui très fragile. Sa popularité reste faible (37 % de jugements favorables dans le dernier baromètre Ipsos-Le Point, 59 % de défavorables, soit un différentiel négatif de 22 points) et les indicateurs de vote ne sont guère brillants. Certes, tout porte à croire que Nicolas Sarkozy sera bien présent au second tour, ce qui, il y a encore quelques mois, était encore incertain : même si le point d’atterrissage de Marine Le Pen reste une des inconnues majeures du scrutin, l’écart mesuré, 6 à 7 %, semble suffisant pour assurer au chef de l’État sa qualification.
Débat
Sarkozy : une dynamique prometteuse, une arithmétique inquiétante
7 décembre 2011