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Débat

2012 Et si c’était le choix de l’apaisement

S’il ne renverse pas la table, le directeur général d’Ipsos tente ici de remettre les faits à l’endroit. Et ça n’est pas forcément ce qu’on entend le plus fréquemment depuis quelques mois. Pour Brice Teinturier, les Français pourraient fort bien voter pour celui qui proposera l’apaisement plutôt que la révolte. Il y a aujourd’hui des ajustements et des évolutions d’opinion mais il n’y a pas ou pas encore de bouleversements majeurs : depuis début janvier, François Hollande a en effet stabilisé sa baisse de décembre et domine nettement le premier tour, avec 28 % environ des intentions de vote quel que soit l’institut et des seconds tours toujours ultradominants, autour de 57 %. François Bayrou a progressé et s’est installé dans une zone à 14 % sans toutefois remettre en cause la domination du candidat socialiste. Jean-Luc Mélenchon progresse également et se situe maintenant à 8 %, voire un peu plus. Les choses sont en revanche plus incertaines pour Nicolas Sarkozy, qui, après être remonté en décembre, se tasse à nouveau autour de 23 % des suffrages tandis que Marine Le Pen semble a minima stable selon certains, en progrès pour d’autres, dans une zone pouvant aller jusqu’à 20 %. La campagne semble donc atone. La presse s’ennuie. Les choses bougent un peu mais pas suffisamment pour indiquer une direction claire et, en tout cas, qui remettrait en cause la victoire annoncée de François Hollande. Au-delà des constructions intellectuelles artificielles qui fleurissent ici ou là, deux scénarios sont à envisager.

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