Plus jeune rapporteur général du budget de la Ve République, Laurent Saint-Martin défend à l’Assemblée le plan du gouvernement, dans un climat d’incertitude inédit.
William Beaucardet
Tout le monde n’a pas la chance d’avoir des parents enseignants. Comme ses quatre grands-parents, ses parents et sa sœur, professeurs de lettre classique ou d’histoire-géo, Laurent Saint-Martin aurait pu être prof. « C’est un luxe d’avoir grandi dans une famille cultivée », admet le député LREM du Val-de-Marne, avec un léger accent de Toulouse, où il est né et a grandi. Comme celle-ci, Laurent Saint-Martin aurait pu aussi être de gauche. Avec un grand-père paternel SFIO, une grand-mère maternelle proche des communistes, « tendance cheminots », une mère socialiste, « tendance réformiste », et un père « beaucoup plus radical ». S’il est fier de cet héritage et a adhéré brièvement au PS dans sa jeunesse, il est plutôt social-libéral. En bon macroniste, il juge surtout les vieux clivages dépassés. Lire aussi4555