Les conventions de citoyens ne sont pas la pierre philosophale qui guérira la démocratie de la crise de la représentation, mais elles peuvent y contribuer.
Kanith Thailamtong
En juin dernier, la convention citoyenne pour le climat a rendu ses conclusions, et a été dans l’ensemble une réussite, à la fois logistique, délibérative et humaine. Ce succès n’est pas si surprenant pour ceux qui voient des expériences similaires se multiplier de par le monde, du Canada à l’Islande, en passant par l’Irlande, la Belgique, la Corée du Sud ou encore la Mongolie. Un récent rapport de l’OCDE parle d’une « vague délibérative » ; il recense plus de 289 cas d’assemblées de ce type conduites depuis dix ans dans les démocraties avancées. Faut-il pour autant voir dans les assemblées citoyennes, ces larges rassemblements de citoyens tirés au sort dans le but de délibérer sur des questions politiques, la solution à la crise de la représentation que4555