L’ancien président juge sévèrement l’action de son successeur à l’Élysée, qui, selon lui, a changé de position sur la plupart des questions. Face au populisme, il veut croire qu’un sursaut est possible.
Photos : Denis Allard
Comment allez-vous ? Il y a cinq ans, presque jour pour jour, c’était la fin d’une histoire. Aujourd’hui, vous en écrivez une autre… François Hollande C’était la fin d’un mandat, mais qui n’est pas la fin d’une histoire. C’était le terme d’une présidence marquée par des avancées, des difficultés, des épreuves, notamment les attaques terroristes qui ont endeuillé notre pays. Mais elle reste pour moi le temps le plus intense de ma vie. Que faire après ? C’est la question que se sont sans doute posée tous les présidents, encore jeunes, pour savoir quelle pouvait être leur utilité. Certains ont répondu par la reprise de leurs fonctions précédentes, ce fut le cas de Valéry Giscard d’Estaing qui est reparti à la conquête de l’Auvergne. D’autres, atteints par la4555