La pandémie a ouvert des pistes à des profils ignorés des décideurs malgré leurs potentiels : les jeunes diplômés des territoires urbains et périurbains. L’enjeu n’est pas seulement économique pour doper la reprise, il est de refaire société.
Illustration : Philip Lindeman.
Le premier sommet de l’inclusion économique, le 29 novembre, à Bercy, a ouvert un nouveau champ des possibles. Entreprises, pouvoirs publics, associations et experts de haut niveau se sont retrouvés pour échanger, débattre et impulser un mouvement profond en faveur d’un concept apparu, au fil des crises, comme une réponse pertinente à l’essoufflement d’un modèle rongé par les inégalités. A ce jour, aucune loi ne donne une définition juridique de l’inclusion économique. Notion floue aux contours mal connus, le terme fait d’abord référence à l’ensemble des politiques mises en place par les organisations, privées comme publiques, pour prévenir les discriminations liées au handicap, à l’âge, à l’apparence physique, à l’orientation sexuelle ou à l’origine sociale et culturelle. Fondée sur l’ouverture à la diversité, l’inclusion économique4555