Préfètes, rectrices, ambassadrices… Depuis 2017, l’Etat a procédé à de nombreuses nominations de hautes fonctionnaires, souligne la ministre déléguée chargée de l’Egalité entre les femmes et les hommes, qui a clôturé les Assises de la parité 2022. Mais les droits des femmes restent fragiles.
Photo : Joël Saget / AFP
L’égalité entre les femmes et les hommes a été érigée en « grande cause nationale » du quinquennat d’Emmanuel Macron. Elle l’était déjà lors du précédent. Cela signifie-t-il que les progrès attendus n’ont pas été au rendez-vous ? Quel est l’état des lieux ? Isabelle Rome Pour la première fois dans notre histoire, le président de la République a érigé l’égalité entre les femmes et les hommes en grande cause de son quinquennat. C’était inédit en 2017. De cette priorité, assignée à l’ensemble du gouvernement, ont découlé de très nombreuses mesures concrètes. La lutte contre les violences faites aux femmes, qui constitue le premier pilier de la grande cause, a mobilisé tous les ministères et nous avons déployé des actions et des moyens sans précédent. Sur le plan de l’égalité4555