Les grands groupes d’assurance doivent faire face à des risques systémiques dont les coûts sont amenés à exploser. Le secteur appelle à trouver des solutions avec les pouvoirs publics pour relever ces nouveaux défis.
Illustration : Marina Mathonnat.
L’été 2022 a fait l’effet d’une gifle. Incendies records en France, comme partout en Europe, chaleur dépassant les 40 degrés Celsius, sécheresse agricole, restriction d’eau… la réalité a fini par nous rattraper : nous subissons les effets du réchauffement climatique. Les dégâts sont lourds et tout le monde se tourne vers les assureurs pour connaître le montant de la facture. Problème, seules 9 % des forêts françaises privées sont assurées contre les incendies. Quant aux sécheresses, les pouvoirs publics ont reconnu l’état de catastrophe naturelle dans onze départements tant les dégâts sont élevés. Autant dire que l’année 2022 fait déjà date pour le secteur. Ces coups de chaud arrivent après deux années de pandémie de Covid-19 qui ont pris de court le monde entier, y compris les4555