Après ses critiques cinglantes, la cheffe de la fédération norvégienne de football a reconnu les efforts déployés par la Fifa et le Qatar.
Alors que les attaques pleuvent sur le Mondial 2022 de football au Qatar, à un mois du coup d’envoi du premier match (du 20 novembre au 18 décembre), des contre-attaques commencent à se déployer.
Mardi 18 octobre, Lise Klaveness, cheffe de la fédération norvégienne de football, a semblé changer sa position sur la Coupe du monde après des mois de critiques cinglantes du Qatar. Lors d’une audition parlementaire publique sur la protection des droits des travailleurs au Qatar, organisée par l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe, à Strasbourg, Lise Klaveness a souligné les efforts déployés par les organisateurs pour répondre aux critiques et améliorer la situation des travailleurs, évoquant la « liste impressionnante de réformes juridiques de la FIFA et de réformes du travail au Qatar ». Cette ancienne joueuse affirme toutefois qu’il reste encore beaucoup à faire…
Quant aux conditions de travail des ouvriers au Qatar, elles restent au cœur des critiques des ONG de défense des droits de l’homme, l’ampleur du nombre de morts reste difficile à établir. En 2021, le quotidien britannique The Guardian avait indiqué que 6500 travailleurs migrants étaient décédés depuis l’attribution de la Coupe du monde au Qatar. Ce chiffre comprend en réalité toutes les causes de décès de ces derniers, notamment parmi les ressortissants du Népal, d’inde, du Pakistan, du Bangladesh et du Sri Lanka, sur une période de dix ans, et sans distinction de profession et de secteur d’activités, comme l’a récemment rappelé TF1. En 2020, l’organisation internationale du travail a dénombré 50 personnes ayant perdu la vie cette année-là. Ce qui ne reflète évidemment pas de la situation antérieure. Les autorités ayant, entre-temps, amélioré la sécurité des chantiers.