Les contractants ont une défiance envers leurs assureurs, présumant qu’ils ne seront pas suffisamment indemnisés en cas de sinistre. Le directeur général de Covéa défend une profession trop facilement attaquée, selon lui.
Illustration : Marina Mathonnat
Au plus fort de la crise du Covid-19, Emmanuel Macron a rappelé que les assurances devaient être « au rendez-vous de cette mobilisation économique ». Trouvez-vous que cette remarque était justifiée ? Thierry Derez Les critiques sont systématiques et répétitives : nous sommes la seule profession qui se fait rappeler à l’ordre à chaque fois, comme si nous ne nous faisions pas notre travail correctement, ce qui est blessant pour nos milliers de collaborateurs qui se dévouent. On pourrait énumérer les ministres de l’Économie nous ayant fait ces remarques… Ces reproches tiennent au fait que notre métier est la seule activité où l’on vend un produit dont l’acheteur espère qu’il ne servira pas. Souscrire un contrat d’assurance et n’avoir jamais de sinistre est une espérance partagée. Pendant4555