Incendies, pandémie, cyberattaques… Les assurances font face à une recrudescence des risques à assurer, mais aussi des dégâts à couvrir. Le directeur général d’Aréas Assurances tire les leçons de cette période et imagine comment le secteur peut affronter ces phénomènes.
Illustration : Marina Mathonnat
Cet été a été marqué par des incendies sans précédent. Avec le réchauffement climatique, est-ce un nouveau risque majeur ? Sylvain Mortera D’abord, toutes les forêts ne sont pas assurées, car le coût de leur protection peut paraître trop élevé par rapport à la rentabilité qu’elles peuvent produire. Ce sont plus souvent les dégâts que les incendies provoquent autour de ces espaces forestiers qui sont sujets au remboursement, comme les campings, les maisons ou les commerces, qui, eux, sont normalement assurés. Il faut savoir que l’incendie n’est pas pris en compte dans le régime de la catastrophe naturelle (CatNat). Faut-il alors changer la réglementation ? Doit-on inventer des nouveaux statuts en fonction de la situation climatique ? S. M. Le régime de catastrophe naturelle est satisfaisant. On peut être4555