Après des décennies de chômage de masse, où la peur de la « fin du travail » aura contraint nombre d’actifs à accepter des « bullshit jobs », un nouvel horizon se dessine alors que l’expression de « plein emploi » ressurgit.
Illustrations : Thomas Merceron
Trop de gens l’ignorent, mais le 20 octobre est la date de la Journée internationale du paresseux, animal connu pour son faible empressement face aux choses de la vie, qui dort quinze heures par jour et met environ un mois pour digérer un repas. Un art de vivre et une date dont l’Ifop a pris prétexte pour publier une enquête sur le « droit à la paresse » et le rapport des Français au travail[1]. Qu’en retenir ? D’abord, qu’en dépit de la sympathie que leur inspire l’animal, les Français se situent résolument dans le camp adverse : seuls 1% des actifs s’avouent « pas du tout travailleurs », quand 78% se déclarent, au contraire, être « très travailleurs ». Une tendance qui fait écho à la dénonciation de plus en plus répandue de « l’assistanat ». Bémol immédiat4555