Dernier volet de notre série sur les incertitudes, avec le Cercle des économistes. Selon cet expert de l’opinion, la dégradation des conditions d’existence est un carburant puissant du vote RN.
Photo : Aurélien Bacquet
https://www.youtube.com/watch?v=PDKCFOHs6MQ Il est une incertitude qui se nourrit des autres, économiques et sociales, principalement : c’est le niveau auquel atteindra Marine Le Pen à la prochaine élection présidentielle – si elle est candidate. Dans le climat d’hostilité actuel, aux politiques et aux institutions, la principale menace n’est plus la normalisation du Rassemblement national (RN), presque acquise au camp lepéniste depuis qu’il a obtenu 88 députés, mais, en effet, une montée en puissance telle qu’elle pourrait conduire l’extrême droite à l’Élysée en 2027. « Ce qui nourrit le vote RN, c’est la France qui va mal », a résumé Samuel Jequier directeur général adjoint Bona fidé, lors de l’émission de L’Hémicycle avec le Cercle des économistes, le 8 mars. Or, selon ce spécialiste de l’opinion, celle-ci s’étend : Marine Le4555