Fabriquer un mini-véhicule électrique. C’est le but de l’opération « Course en cours » qui cherche à attirer des jeunes vers les filières techniques.
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Susciter des vocations parmi les collégiens et lycéens pour alimenter en talents l’industrie française. Voici un résumé rapide de l’opération « Course en cours » qui mobilisent des jeunes de la France entière pour un défi unique. Partout sur le territoire, des équipes de quatre à six personnes s’engagent dans la réalisation d’un mini-véhicule électrique, encadrés par leur professeur en ayant recours aux dernières technologies. Au cœur de cette opération, les principes de parité et d’égalité des chances pour les filles et les garçons issus de milieux défavorisés. Un enjeu important quand on sait que les écoles d’ingénieurs sont masculines à plus de 70%.
En cause, les stéréotypes de genre relatifs aux métiers, l’autocensure de certaines collégiennes et lycéennes… Et sans doute, la réforme du lycée, qui a tendance à assécher le vivier de candidats.
Né il y a seize ans sous l’impulsion d’un groupe d’enseignants de l’IUT de Mantes (Yvelines), soucieux d’attirer les jeunes vers des études scientifiques, l’association regroupe aujourd’hui plusieurs grands groupes comme Renault, Dassault Systèmes ou Segula technologies. Reconnue d’intérêt général pour la promotion des filières techniques, l’association est également habilitée à percevoir la taxe d’apprentissage. « Une source indispensable pour financer notre opération qui exige la fourniture de matériel aux élèves et l’organisation de sélections partout en France », souligne Tanneguy de Fromont, président de l’association, qui répond aux questions de L’Hémicycle TV.
Infos : https://course-en-cours.com/