Les entreprises, les institutions, les citoyens en sont convaincus : il faut établir une véritable parité dans la société. Mais cela ne va pas assez vite. L’enjeu est de transformer les mentalités dans toutes les organisations. Alors, quelles sont les bonnes raisons d’être optimiste ? Décryptage avec les entreprises engagées dans les Assises de la parité 2023, ce 19 juin.
Illustration : Sonia Pulido
Côté pile, soyons satisfaits de voir notre pays avancer plus vite que nos voisins européens ou les États-Unis. Les grandes sociétés françaises féminisent leurs instances dirigeantes et les conseils d’administration ont presque atteint la parité. Côté face, «est-ce suffisant? À mon avis, pas encore car le progrès est lent et c’est normal que des cloisonnements établis depuis des décennies nécessitent encore beaucoup d’efforts, commente Sandra Esquiva-Hesse, avocate et nouvelle présidente de l’International women forum (IWF). L’accroissement de l’éducation et de l’intelligence émotionnelle nous aide beaucoup pour la diversité au sens large». Alors, faut-il réglementer ou faire confiance à l’avenir pour accélérer le mouvement? Deux dispositifs légaux ont structuré cette évolution. En 2011, la loi Copé-Zimmermann visait un rééquilibrage dans les conseils d’administration, tandis que la4555