Le président du conseil départemental de l’Essonne et administrateur d’Île-de-France Mobilités, propose de déployer rapidement des lignes de cars express, complémentaires au vélo, au bus ou à la voiture, pour reconnecter les centres à leurs périphéries.
Photo : William Lacalmontie
Vous êtes l’auteur d’un rapport sur le développement des lignes de cars express en Île-de-France (1). Pourquoi dites-vous que décarboner la route est un enjeu écologique, économique mais aussi démocratique ? François Durovray Chacun a conscience qu’il faut réduire nos émissions de gaz à effet de serre, mais cela a un coût si l’on n’est pas accompagné. Le défi pour demain, c’est que tous les Français aient la capacité, où qu’ils habitent, d’aller vers la métropole ou ailleurs. La solution porte un nom : la route. L’enjeu est d’abord écologique, puisque les mobilités, contrairement à d’autres secteurs, n’ont pas réduit leurs émissions de gaz à effet de serre (GES) ces trente dernières années et qu’elles représentent environ 30% des émissions totales. La bonne nouvelle, c’est que l’on va décarboner4555