Pour l’ancien secrétaire d’État chargé du Numérique, rien ne serait pire qu’une régulation qui empêcherait le développement de l’IA générative en Europe, car c’est le créateur, qui façonne les outils numériques, pas le régulateur.
Faut-il voir l’avènement de l’intelligence artificielle comme une menace ou comme une opportunité pour nos démocraties ? Cédric O Je suis frappé par l’approche que nous, Européens, avons tendance à avoir des questions technologiques, comparé au reste du monde. Même s’il y a de nombreux défis à surmonter, l’innovation est perçue de façon majoritairement positive et émancipatrice en Asie ou aux États-Unis : elle va améliorer la vie. En Europe, la vision est pessimiste et l’attitude défensive. Dans tous les débats sur l’IA prédomine l’idée qu’il faut s’en protéger, parfois même qu’elle va détruire l’humanité… Cela m’inquiète, car si on avait eu la même approche s’agissant du train, de l’avion ou de la chimie, l’Europe ne serait pas ce qu’elle est aujourd’hui. Alors que les technologies définissent les grandes4555