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Culture

Quand la politique prend des couleurs

Au bleu royaliste et au rouge révolutionnaire se sont ajoutées, avec le temps, nombre de teintes sur la palette électorale. Vert écologiste, orange des révolutions à l’Est, jaune des Gilets anti-Macron… Et, bien sûr, ce noir antidémocratique, qui menace plus que jamais. Retour sur cinquante nuances d’étiquettes.

std_720x405_516_37 Les couleurs constituent la boîte noire de notre mémoire collective. Elles véhiculent codes, tabous et préjugés qui tapissent l’imaginaire des sociétés. L’archéologie de la mémoire en restitue les traces fixées, depuis la nuit des temps, dans le vocabulaire. Ainsi, selon des décrets aux fondements oubliés, nous voyons rouge, rions jaune, devenons verts de peur, bleus de colère, blancs comme un linge. L’historien Michel Pastoureau (1) a retracé l’évolution, à travers elles, de nos mentalités et de nos ambivalences. Ainsi dans la Rome antique, où les yeux bleus constituaient un signe de disgrâce et où mariées et prostituées s’habillaient en rouge... À l’instar de la philosophie et de la religion, la sphère politique ne pouvait échapper à cette codification : les couleurs y sont étroitement associées à des4555

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