Innovation
Open data : l’ouverture des données publiques en suspens
19 septembre 2012
Depuis deux ans les initiatives d’open data se multiplient en France. L’enjeu : améliorer la transparence démocratique, rapprocher l’administration des citoyens et, surtout, stimuler l’économie locale. Mais le décollage de la « data économie » se fait attendre.
Les citoyens, chercheurs et organismes soussignés vous écrivent pour vous demander d’engager le département d’Indre-et-Loire dans l’ouverture de ses données publiques. » Dans une lettre ouverte de décembre 2011, le collectif Opendata37 exhorte ses conseillers généraux à imiter d’autres départements français : Saône-et-Loire, Loire-Atlantique, Gironde ainsi que des villes telles que Brest, Montpellier, Paris, Toulouse, Nantes ou Lyon et des intercommunalités comme Rennes Métropole et la communauté urbaine de Bordeaux (CUB). Ces territoires, tout comme l’État français, et avant lui la Finlande, l’Australie, les États-Unis, le Royaume-Uni ou l’Espagne, ont entrepris de mettre à la disposition de tous, sur le Web, des volumes importants de données publiques « brutes ». Montant des subventions publiques, délibérations de la collectivité, ouvrages disponibles en bibliothèque, mesures en temps réel de la qualité de l’air ou de l’eau, trajets et horaires des bus, géolocalisation des caméras de surveillance, des monuments, des déchetteries, des bureaux de vote ou des accès handicapés...