Vladimir Poutine rêve d’une victoire aux législatives de la gauche radicale ou du Rassemblement national, car l’Europe n’y survivrait pas.
Illustrations : Jules Magistry.
C’est un immense soupir de soulagement qui a accueilli la large réélection d’Emmanuel Macron, le 24 avril, que ce soit à Bruxelles, siège des institutions communautaires, ou dans les capitales européennes. Sauf évidemment à Budapest… Et comme une bonne nouvelle ne vient jamais seule, le même jour, le Premier ministre slovène, Janez Jansa, admirateur du chef du gouvernement hongrois, Viktor Orban, et de Donald Trump, a été largement défait. Au moment où l’Union est confrontée au retour de la guerre de haute intensité à ses frontières et s’engage chaque jour un peu plus dans le conflit ukrainien, la défaite de deux partis populistes eurosceptiques, et même europhobe dans le cas du Rassemblement national (RN), survient au meilleur moment en renforçant le camp des démocraties proeuropéennes. 4555