Pour accélérer la parité femmes-hommes, il faut que les premières puissent s’identifier à des femmes proches d’elles, affirme la membre fondatrice du média ViveS (groupe Bayard) pour accompagner les femmes vers l’indépendance financière.
Photo : Eric Garault
Avez-vous déjà rencontré des difficultés professionnelles en tant que femme ? Non, je ne dirais pas cela. Depuis mes débuts, en 1992, j’ai participé à mon humble niveau, comme toutes mes consœurs, à la féminisation de la profession de journaliste. C’est un métier qui s’est beaucoup féminisé et qui, parallèlement, s’est précarisé et paupérisé. Certains ont fait un lien entre ces deux phénomènes. Dans les médias, les femmes sont plus souvent pigistes, c'est-à-dire freelance, que les hommes donc plus exposées à la précarité ; elles sont moins souvent directrices de rédaction que leurs confrères. On retrouve le même plafond de verre que dans les autres secteurs de l’économie. L’enjeu est que les femmes puissent accéder autant que les hommes aux responsabilités, et donc au pouvoir. Y a-t-il4555