L’opinion de François Clemenceau
« Soixante ans sans que cela n’avance d’un centimètre » : il y a de l’outrance à prétendre devant les Nations unies que rien n’a progressé dans le processus de paix israélo-palestinien. Quid des historiques accords d’Oslo en 1993 ou du discours d’Obama en mai dernier sur les frontières de 1967 ? Vouloir présenter une alternative sans se concerter avec ses partenaires européens peut également faire douter du procédé. Présenter enfin une option : celle de l’État palestinien non-membre, une hypothèse qui était sur la table depuis des mois, et la présenter comme une initiative portée par la seule France tient du culot diplomatique.