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Colloques et tables rondes

Économie

Les coûts de l’inaction

Pour cet expert, professeur d’économie et directeur du Centre de géopolitique de l’énergie et des matières premières, il est impératif de diminuer drastiquement et au plus vite les émissions des transports. La trajectoire actuelle laisserait le pays sous la menace de chocs futurs.

std_720x405_513_ROUTE_13 Réduire de 55% les émissions de gaz à effet de serre en 2030 par rapport à 1990, objectif de l’Union européenne, implique des transformations drastiques : l’impératif est de faire autant en matière de décarbonation en une demi-douzaine d’années … que ce qui a été réalisé au cours des trois dernières décennies. Cette trajectoire met sous une pression toute spécifique les transports, premier secteur émetteur en France (30 % de l’ensemble), le seul dont les émissions refusent de décroître : depuis 1990, les émissions issues des transports ont augmenté de 3 %, tandis que celles des autres secteurs diminuaient de 23 %[1]. Décarbonation des transports : briser une « loi d’airain » Or, l’ambition énoncée par la Première ministre, en mai 2023, vise une réduction de près de 30 % des émissions des transports en4555

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