Dans le pays natal de La Marseillaise et de L’Internationale, depuis l’époque de la Fronde, la politique se joue aussi en chansons. Factieux, rêveurs, révolutionnaires, passéistes… ne se sont jamais privés de chanter. Aujourd’hui, encore, les gouvernants ne cessent d’inspirer les artistes.
« Je ne suis pas littérature, je ne suis pas photographie / Ni décoration ni peinture, ni traité de philosophie / Je ne suis pas ce qu'on murmure aux enfants de la bourgeoisie / Je ne suis pas saine lecture, ni sirupeuse poésie, je ne suis qu'un cri » : Jean Ferrat, auteur, compositeur et interprète, affirme que son instinct n’est pas le divertissement mais consiste à dire leur fait à l’époque, à l’histoire, au capitalisme, aux gauchistes, aux Yankees puis, pour finir, au communisme dans un Bilan implacable. Sur le même album que Je ne suis qu’un cri, en 1985, il confesse à une demoiselle avoir du goût pour « Un p'tit air d'accordéon / Une balade en voiture / Un sandwich au saucisson / Un petit coin de verdure / Une rivière,4555