Débat
La droite classique
15 mai 2013
On peut trouver la méthode surprenante : annoncer sa candidature, « quoi qu’il arrive », à la présidentielle de 2017, depuis le Japon, fait un peu désordre. François Fillon n’a pourtant pas hésité, le 9 mai, dans une vidéo diffusée par la chaîne BFMTV.
Il est vrai qu’en son temps (1969), Georges Pompidou s’était livré au même exercice à Rome. Il s’était alors attiré les volées de bois vert des parangons de l’orthodoxie gaulliste, qui détestaient que l’on s’occupe des affaires politiques françaises à l’étranger. Le caractère tonitruant de l’annonce de l’ancien Premier ministre a certes été adouci par un tweet parti du compte @FrancoisFillon expliquant en moins de 140 signes : « Rien de nouveau