Nommée en mars 2024 ministre de la Culture, à la surprise générale, dans le gouvernement de Gabriel Attal, elle a conservé son poste rue de Valois dans ceux de Michel Barnier, puis de François Bayrou. Budget et réformes du ministère, audiovisuel public, affaire Boualem Sansal, violences sexuelles dans le cinéma : pour L’Hémicycle, Rachida Dati revient dans le détail sur son bilan. Elle réaffirme également ses ambitions pour les municipales de 2025 à Paris, étrillant au passage le bilan de la maire sortante, Anne Hidalgo. Elle réitère son soutien indéfectible à Emmanuel Macron, qui selon elle porte « une vision et une ambition pour notre pays ». Et préconise, pour 2027, « de ne pas mettre en danger ce qui a été construit dans le cadre de cette alliance au gouvernement » entre LR et macronistes.

Photo : Samuel Kirszenbaum
Parmi les mesures que vous avez annoncées depuis votre arrivée rue de Valois, la création d’une grande fondation pour l’art contemporain français, inspirée du modèle public-privé de la Fondation du patrimoine. Où en est ce projet ? Rachida Dati L’art contemporain en France connaît un essor remarquable. Il est reconnu partout dans le monde. Il suffit d’observer le succès des grandes foires, la dynamique des galeries, l’ouverture de fondations privées ou encore le développement de programmes de résidences. Pourtant, il ne dispose pas d’un écosystème structuré. Si ce dernier existait, il pourrait profiter davantage aux artistes français pour le développement de leur carrière, leur place dans le marché de l’art et les échanges artistiques internationaux. Les Américains, mais aussi d’autres pays, sont beaucoup plus actifs dans4555