Interview de Mme Filippetti, par Ludovic Vigogne
Pour Aurélie Filippetti, qui a fait campagne au côté de François Hollande pour la primaire, la restauration d’un ministère des droits de la Femme doit constituer le premier signe d’une politique nouvelle en faveur de la parité.
Cela reste-t-il plus difficile pour une femme que pour un homme de faire de la politique ?
Incontestablement. Malheureusement, dans notre société, le partage des tâches domestiques reste complètement déséquilibré. Toutes les femmes qui travaillent ont un double agenda : familial et professionnel. Les élues aussi. Les réunions politiques restent le plus souvent programmées le soir, nos weekends sont très chargés. Nous devons donc jongler plus que les hommes.