Le projet de loi Alur favorise le modèle d’habitat participatif. Si l’initiative reste marginale, elle constitue aujourd’hui une troisième voie au logement défendue par plusieurs collectivités territoriales.
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Alternative à l’habitat collectif (privé ou social) et à la maison individuelle, le logement participatif est l’héritier du Mouvement pour l’habitat groupé autogéré (MHGA) né en 1977. Le concept prend aujourd’hui différentes formes : autopromotion immobilière, habitat groupé, accession sociale à la propriété… Un mode d’hébergement atypique, encouragé par la naissance en 2010 du Réseau national des collectivités pour l’habitat participatif. Coordonné par Alain Jund, il compte aujourd’hui plus de 40 membres : les régions Île-de-France et PACA, les agglomérations de Brest, Lyon, Toulouse, Bordeaux, ou encore Nanterre, Montpellier, Nancy… Objet d’un livre blanc, la démarche vise aussi à répondre à des enjeux d’intérêt général. Le logement participatif, qui conjugue mixité sociale, immobilier durable et insertion sociale, permet de « rompre avec l’individualisme et le rôle passif4555