Grandeur et misère du jacobinisme musical
Après la réorganisation des grandes régions françaises, la politique de développement des orchestres et opéras, initiée durant les années Malraux, soulève de nouvelles inquiétudes.
Après la réorganisation des grandes régions françaises, la politique de développement des orchestres et opéras, initiée durant les années Malraux, soulève de nouvelles inquiétudes.
Avouons-le sans pudeur : la rédaction de l’Hémicycle, et le signataire de ces lignes en particulier, font partie des « inconditionnels » de Concordance des temps, émission de France Culture que Jean-Noël Jeanneney anime depuis 1999.
Le traité de Rome a 60 ans : signé le 25 mars 1957 par l’Allemagne, la Belgique, la France, l’Italie, le Luxembourg et les Pays-Bas, il donne lieu en juillet de la même année à un débat de ratification très enlevé.
2017, l’année Neuwirth ! Un timbre célèbre déjà le député gaulliste qui fit scandale il y a un demi-siècle, en proposant de légaliser la pilule ainsi que les autres contraceptifs. Une loi nataliste de 1920 les prohibait et interdisait même toute information sur la « prophylaxie anticonceptionnelle ». Lucien Neuwirth, s’élevant contre l’anachronisme de cette législation, avait déposé sa proposition de loi le 18 mai 1966 : le jour de son anniversaire, pour marquer symboliquement son respect de la naissance.
Pendant les fêtes, au Châtelet, vous pourrez applaudir Singin’ in the Rain. Très beau spectacle en anglais, surtitré en français, encore une chance ! L’an dernier déjà, à la même saison, la presse plébiscitait Un Américain à Paris – une production maison si réussie qu’elle a été reprise avec succès à New York. On n’a pas manqué, d’ailleurs, de nous le faire savoir : comme si la capitale française avait gagné ses galons en produisant un spectacle américain digne des Américains. Alors, pourquoi s’en priver.
Des élections en décembre ? Les précédentes remontent à 1965, il y a un demi-siècle : De Gaulle étant devenu président de la République fin 1958, c’est très logiquement qu’un scrutin fut prévu à l’issue de son septennat.