Le piège énergétique
Malgré la guerre en Ukraine et le risque de stagflation, les Vingt-Sept sont incapables de s’entendre sur ce dossier majeur. La crise met à mal la relation entre Paris et Berlin.
Malgré la guerre en Ukraine et le risque de stagflation, les Vingt-Sept sont incapables de s’entendre sur ce dossier majeur. La crise met à mal la relation entre Paris et Berlin.
Vladimir Poutine rêve d’une victoire aux législatives de la gauche radicale ou du Rassemblement national, car l’Europe n’y survivrait pas.
L’invasion russe a déjà des conséquences majeures directes sur la stabilité future du Vieux continent, selon l’ancien secrétaire général de la défense et de la sécurité nationale.
Au nom de la lutte antiterroriste, du contrôle de l’immigration clandestine ou, désormais, de la crise sanitaire, l’Union se transforme peu à peu en forteresse, mettant à bas une certaine idée du projet politique européen.
Servi par les circonstances et la crise sanitaire, le président français a su faire progresser l’intégration européenne en persuadant ses partenaires, et notamment l’Allemagne, d’aller de l’avant.
Si un gouvernement allemand tarde à se mettre en place, cela pourrait avoir des conséquences sur la politique étrangère française, analyse Paul Maurice, chercheur à l’Ifri et spécialiste de l’Allemagne.
Ancien n°2 de la diplomatie européenne, le diplomate est l’envoyé spécial du président de la République pour l’architecture de sécurité et de confiance avec la Russie. Un titre et une mission qui révèlent une ambition mais aussi, selon ses détracteurs, une forme de naïveté.
Comment dénoncer les provocations militaires russes aux frontières de l’UE sans prendre le risque d’un conflit ouvert et ruiner toute chance d’un partenariat constructif ? Les derniers mois ont prouvé que l’Europe était limitée dans sa politique russe.
La chancelière allemande n’a jamais eu l’Europe chevillée au corps. Il a fallu attendre la crise du Covid-19 et la présidence allemande de l’Union pour qu’elle fasse prévaloir l’intérêt général européen sur celui de son pays. Récit d’une longue conversion, alors que son dernier mandat s’achève.
Allemande avant tout, la présidente de la Commission européenne mène une politique germano-centrée. Portrait sans concession.