Assises de la parité

Les entreprises n’avaient pas encore beaucoup de possibilités pour promouvoir des femmes d’un très bon niveau, mais les choses changent, estime le directeur général d’OPCO EP.

Alors que les équipes reprennent le chemin de l’entreprise, le télétravail ne doit pas nuire à l’investissement des femmes, note la directrice du service client et membre du comité exécutif d’Allianz France.

La conscience progresse, mais pas encore dans toutes les entreprises, souligne la directrice générale et vice-présidente d’Omnicell International, selon laquelle il est essentiel de régler le problème du vivier de talents féminins.

Depuis plusieurs années, BNP Paribas se fixe des objectifs de féminisation des populations clés. Mettre des objectifs chiffrés, qu’on les appelle quotas ou non, a été majeur pour faire bouger les choses.

La présidente de France Médias Monde (RFI, France 24, MCD) depuis 2012, a imposé son style de management, basé sur l’humain. Et son index d’égalité professionnelle atteint 100/100, le taux maximum.

Le PDG du groupe Seb était « résolument » contre, il est désormais « résolument » pour les quotas, qui sont, selon lui, un outil précieux à condition de l’activer de façon intelligente, en matière objectifs et de calendrier.

Le traitement journalistique de la crise sanitaire a encore fait reculer la place des femmes dans la sphère des médias. Leur rôle est pourtant central dans la représentation des femmes dans la société.

Pour le directeur général de CentraleSupélec, la sensibilisation à l’égalité entre les sexes doit se faire dès le plus jeune âge, notamment dans les filières d’ingénieurs.

Le confinement a été à la fois un révélateur et un amplificateur des inégalités sociales entre les femmes et les hommes. Quelles perspectives en tirer pour le « monde d’après » ?

Si le sujet des quotas a pu nourrir de vives polémiques au moment de l’instauration de la parité, au tournant des années 2000, il revient en débat concernant le monde de l’entreprise, dans un climat apaisé.