L’éloge du vide
Un reportage récemment diffusé sur les Cent jours de Gabriel Attal à Matignon souligne combien la maîtrise, même très aboutie de l’art de la communication ne saurait remplacer la stature de l’homme d’État.
Un reportage récemment diffusé sur les Cent jours de Gabriel Attal à Matignon souligne combien la maîtrise, même très aboutie de l’art de la communication ne saurait remplacer la stature de l’homme d’État.
Les résultats des élections aux Etats-Unis ont souligné le fait que la plus grande démocratie au monde était fracturée entre deux visions du monde radicalement opposées. Ce rappel à la réalité ne doit pas épargner notre débat politique national.
À l’heure où baptiser les catastrophes climatiques, les phénomènes sociétaux ou les dispositifs politiques permet de leur donner du sens auprès de l’opinion, qualifier ainsi le douloureux projet de loi de finances que prépare le gouvernement de Michel Barnier aurait le mérite de la transparence.
Contrairement aux apparences, la campagne des législatives n’a pas eu lieu. Du moins la nécessaire confrontation des projets et des points de vue qui aurait dû accompagner ces élections anticipées. Elle devra pourtant se faire, coûte que coûte.
Pour notre chroniqueur, après « le choc de la dissolution », il est grand temps « de revenir au bien commun » et de « refaire Nation ». Mais cela implique « une prise de conscience et un effort collectif pour reconstruire le débat public ».
Alors que l’avion France s’apprête à traverser une zone de sérieuses turbulences, est-il bien raisonnable d’en confier les commandes à un pilote inexpérimenté ?
Ce titre d’une fameuse émission de télévision a débouché sur un concept qui domine aujourd’hui la vie politique et la découpe en tranches. Au risque de nous faire perdre de vue la vision panoramique.
Le concept, qui fait fureur, se révèle péjoratif pour celui qui s’en voit affublé. L’ascension sociale constitue pourtant l’un des fondements de notre société et de notre méritocratie républicaine.
Des propos trop virulents des gouvernants, ainsi ceux prêtés à la ministre de la Culture, façon « Tontons flingueurs », présentent le risque de dégrader la parole politique. Et d’abîmer le lien avec les gouvernés.